lundi 19 janvier 2009

Endormie?

Écrire un message en flamand est beaucoup plus vite fait que créer un équivalent en français. Enfin, ça l'est pour moi en tout cas. Et quand le temps me manque, le choix est très vite fait. C'est malhonnête, je sais, mais je n'y peu pas grand-chose...

Il faudrai espérer que des gens inspirés essaient de se débrouiller avec un programme de traduction pour quand-même un peu suivre tout ce que je raconte en néerlandais. Je suppose que des tentations dans ce genre ont un caractère inquiétant... Le texte est sans doute encore plus humoristique, peut-être même hilare, à cause des jeux de mots et des tournures de phrase recherchées pour donner bien dans la terminologie céramique.

Ce matin, j'ai pensé qu'il était déjà paru plusieurs messages, même l'annonce des heures d'ouverture pour la fin d'année, sans traduction pour vous. Mais j'ai pu constater que vous êtes courageux, car vous êtes arrivés au bon moment: le magasin était ouvert. Maintenant je me réalise que je n'ai pas pu vérifier si vous étiez là quand c'était fermé...



La fin de l'année en vue, je me sentais un peu poétique et alors j'ai pondu un texte concernant le ritme de terre dans ma vie. Seulement maintenant je songe au possibilités énormes de faire chanter des mots, des phrases dans votre langue...
J'ai parlé de trois petits pots que j'ai choisi dans une exposition chez un potier.
Ils me font rêver. Si petits, si fragiles et en même temps si robustes et braves. Car, n'étant pas plus hauts que 8 cm, ils sont restés huit jours dans un four à bois, qui a fait monter leur température à plus que 1280°C, dans lequel le feu brutal a léché leur peau sans cesse, laissant des cicatrices sur le porcelaine et même une larme d'émail.

Tourner la terre, cela fait rêver. On peut s'imaginer un tas de choses, en se transformant en molécule, en se mettant dans les mains du créateur ou en regardant le résultat sortant du four.


Mais, aussi poétique que sont les jours de fin d'année, aussi cruelle est la réalité de l'inventaire qui suit...
J'ai fait ce qui était dans mes possibilités pour conter tout les petits pots d'émail, tout les paquets de terre, tout les estèques, les mirettes, les tournasins. J'ai pesé des fonds de sacs, me forçant de ne pas m'arrêter tout le temps pour lire les messages qui entraient par la boîte aux lettres de l'ordinateur...

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